En cas de souffrances fœtales, de présentations par le siège ou même pour des naissances multiples, le choix de la césarienne s’impose comme une évidence. Mais aujourd’hui, ces accouchements sont de plus en plus fréquents et représentent près de 20% des naissances ( bien plus dans certains établissements ). Chaque année en France, 160.000 femmes n’accoucheraient pas par les voies naturelles. Le choix de la facilité...

Pour Philippe Deruelle, secrétaire général du Collège national des gynécologues et obstétriciens de France (CNGOF), certains arguments ne sont pas à la hauteur de l’opération comme les gros bébés, les petites mamans ou les petits bassins : "Au final, on n’a pas de preuves scientifiques que cela soit efficace mais c’est la solution de facilité".

Des risques pour la mère  : Si cela apparaît plus simple et plus sécurisant, les risques sont pourtant réels. Pour la mère, "il y a plus de saignements, plus d’infections et on prend le risque de blesser la vessie ou d’avoir une complication chirurgicale", explique Philippe Deruelle.

Des risques qui existent aussi pour le bébé : "Le fait de passer par les voies génitales est un stress mais un stress nécessaire à notre bonne adaptation à l’extérieur". A long terme, certaines études prouvent le risque d’augmentation de l’obésité, de l’asthme, du diabète et des maladies inflammatoires des intestins quand l’enfant naît par césarienne. !

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